Un devis travaux sans faille
Vous êtes un artisan ou représentez une entreprise du bâtiment et proposez des travaux d’adaptation de logement ? Vous traitez très probablement des demandes de clients qui sollicitent des subventions comme celle de l’Agence Nationale de l’Amélioration de l’Habitat (ANAH). Vous travaillez aussi certainement avec un ou plusieurs opérateurs Assistants à Maîtrise d’Ouvrage (AMO). Votre devis est une pièce maîtresse du projet ! Il en définit non seulement le prix mais aussi les caractéristiques techniques ! Cet article n’a pas à vous apprendre votre métier, loin de là. Mais il peut vous aider à repérer quelques points de vigilance pour donner toutes les chances à votre devis d’être validé dans le cadre de l’instruction du dossier par les financeurs.
Dites stop aux allers-retours incessants entre financeurs, AMO et diagnostiqueurs pour la moindre virgule ou problématique de formulation… Ici : 7 conseils pour un devis (presque) sans faille.
Conseil 1 – Le bon nom… La bonne adresse…
Veillez à ce que votre devis comporte bien le nom du ou des bénéficiaire(s) du projet et des financements. Parfois cette information peut diverger entre ce qui figure au dossier de demande de financements et ce qui vous est indiqué par le client. Vérifiez aussi bien les données de contact ainsi que l’adresse du logement à adapter.
Conseil 2 – Minimisez l’usage des forfaits
Le devis avec “douche adaptée sénior… Prix forfaitaire X €”… Evitez…
L’équipe d’AMO ne pourra pas analyser la conformité et vous retoquera en demandant le détail du prix. Listez au moins les équipements et détaillez idéalement le prix en le décomposant.
Conseil 3 – Séparez la pose et la fourniture
Certains financeurs ne financent pas la pose ou main d’œuvre ! Si votre devis mélange ces postes, là aussi, vous prenez le risque d’une demande de précision par l’AMO ou le financeur. Indiquez au moins l’enveloppe liée à la pose ou vérifiez, si vous en avez la possibilité, auprès de l’AMO si les financeurs exigent le détail avant d’éditer votre devis.
Conseil 4 – Consultez le rapport du diagnostiqueur s’il est déjà passé
Vous pourrez trouver des informations utiles qui peut être vous feront gagner du temps dans l’établissement du devis. Vous pourrez aussi éventuellement alerter l’AMO si jamais il y a des incohérences techniques au diagnostic. Tout cela minimisera le risque de perte de temps au moment dans la transmission et de l’analyse de votre devis.
Conseil 5 – Si l’AMO ou le diagnostiqueur ne sont pas encore intervenus…
Pensez à la visite conjointe ! De cette manière le diagnostic de l’AMO et la configuration de votre devis se discuteront en un seul et même lieu, en un seul et même moment… Sinon, vous pourriez envisager de faire intervenir l’AMO sur devis existant. Mais, dans ce dernier cas, vérifiez avec l’AMO en question s’il est adepte de cette procédure et à l’aise dans ce cas de figure.
Conseil 6 – Soyez prudent concernant les informations sur les financements
Faites attention à ne pas prendre pour acquis l’éventuelle éligibilité du bénéficiaire aux financement au moment de l’établissement du devis. Certains détails médico-techniques ou socio-administratifs établis à postériori peuvent changer la donne. Cela pourrait être préjudiciable pour le bénéficiaire et source de déception.
Conseil 7 – Communiquez régulièrement avec les AMO de votre secteur
Restez informé sur les évolutions du secteur, notamment en ce qui concernant les subventions, les conditions, les délais de traitements… Cela vous permettra d’anticiper le suivi de vos propres dossiers et de diffuser de l’information à jour auprès de vos clients ou prospects.
Vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont formaliser vos devis ou votre approche en tant qu’artisan ? N’hésitez pas à prendre contact avec un conseiller de Bel’Avie !
