16/05/2024

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L’ergothérapie, c’est quoi ?

L’ergothérapie, c’est quoi ?

L’ergothérapie : un métier qui reste souvent vague dans les esprits !

Information de base : il s’agit bien d’un métier paramédical. Le professionnel qui pratique l’ergothérapie s’appelle un ergothérapeute. Il a pour but de maintenir ou développer l’autonomie des personnes qui rencontrent des difficultés à réaliser une ou plusieurs activités de la vie quotidienne.

L’ergothérapie : pour qui et dans quel but ?

Il n’y a pas d’âge pour être accompagné par un ergothérapeute. De même, l’origine médicale des difficultés à réaliser telle ou telle activité n’a pas vraiment d’impact sur l’intérêt de faire appel à ce professionnel. La population est donc très large. Dès lors qu’il existe une limitation à effectuer un acte de la vie quotidienne, l’ergothérapeute peut être force de proposition !

L’ergothérapeute agit pour faciliter la réalisation des activités signifiantes et significatives d’un individu donné. Cela peut aller d’actes intimes ou de soins personnels, comme prendre une douche, à des activités de loisirs comme jouer à un jeu de société. afin de développer l’autonomie, l’ergothérapeute explore les possibilités de “faire autrement” une action ou d’adapter les équipements/le milieu de vie.

Certains ergothérapeutes se spécialisent : 

  • En fonction de l’âge du public accompagné : bébé ou enfant (pédiatrie), adulte, sénior (gérontologie/gériatrie).
  • En fonction des typologies de troubles : mentaux, neuro-psychologiques ou liés aux apprentissages, moteurs, …
  • En fonction du type de solution ou d’accompagnement : rééducation, conseils en aides techniques, conseils en aménagement du logement, …

La méthode d’intervention de l’ergothérapeute

Peu importe que l’ergothérapeute soit spécialisé ou non, sa logique d’intervention respectera quasiment toujours les mêmes étapes ou principes.

Dans un premier temps, il s’agit d’établir un diagnostic de la situation. Il consiste en une évaluation multi-factorielle dont le résultat met en évidence :

  • Les déficiences dont témoigne l’individu en lien direct avec un accident ou un état pathologique : limitations articulaires, faiblesses musculaires, douleurs, difficultés de concentration ou d’attention, …
  • Les capacités ou incapacités à réaliser des tâches.
  • Les répercussions des déficiences et incapacités sur des actes de la vie quotidienne. Par exemple : l’impact que peut avoir une faiblesse musculaire aux jambes sur l’enjambement de la baignoire et, ainsi, sur le fait de prendre un bain ou une douche.

L’ergothérapeute va aussi bien porter une attention à l’individu qu’à son environnement : l’endroit où il vit, où il travail ainsi que les personnes qu’il fréquente et qui l’aident à réaliser des activités. C’est grâce à ce bilan et diagnostic ergothérapique qu’un plan de traitements est établi.

Vient donc, dans un second temps, la mise en place d’un plan de traitement. Globalement, il prend deux aspects qui peuvent non obligatoirement se cumuler.

  • L’ergothérapeute peut travailler sur un versant rééducatif afin de développer des capacités motrices (renforcement musculaire, augmentation des amplitudes, …) ou cognitives (amélioration de l’attention, de la mémorisation, de l’organisation d’actions, …). Au travers d’activités sportives, créatives, culturelles, artistiques ou plus concrètes du quotidien et éventuellement adaptées, le praticien permet à l’individu de développer une nouvelle forme d’autonomie.
  • Il peut aussi travailler sur le versant réadaptatif. L’idée est, ici, de travailler plutôt sur l’environnement en proposant d’installer des équipements (exemple : barres d’appui, monte-escalier, revêtements de sol limitant les glissades, …) ou d’acquérir des aides techniques (exemple : fauteuil roulant, cannes, ustensiles de cuisine adaptés, …). L’environnement dans sa dimension humaine ou animalière peut aussi être explorée en définissant d’éventuelles aides complémentaires relatives à mettre en place ou en formant/sensibilisant l’entourage aux difficultés et impacts sur la vie quotidienne.